PERIGORD : Les jardins du manoir d'Eyrignac

Les jardins se situent près de Salignac.

Ils furent créés à l'origine au XVIIIe siècle, dans le style des jardins à la française.

Lors de la Fronde des Princes au XVIIe siècle, en rébellion contre Mazarin, l'ancêtre du propriétaire actuel demeura dans le camp loyaliste : les troupes du Grand Condé, en représailles, détruisirent alors le premier castel, datant du haut Moyen Âge.

Le manoir actuel fut reconstruit au XVIIe siècle par Antoine de Costes de la Calprenède (à qui l'on doit la célèbre expression "fier comme Artaban") sur les ruines de l'ancien repaire noble. Les premiers jardins ont été conçus au XVIII^e siècle, à l'initiative de Louis-Antoine Gabriel de la Calprenède (l'arrière-petit-fils d'Antoine) : jardins à la française inspirés par ceux des villas d'Italie comme le goût de l'époque le voulait. Ils furent complètement remaniés au XIXe siècle pour suivre la nouvelle mode, et devinrent un jardin à l'anglaise.

Eyrignac fait parti des plus beaux jardins de France avec ses représentations de l'art Topiaire et fait parti de l'association du même nom.

   

"Les ifs, les charmes, les buis et le lierre sont brodés comme des tapisseries dans un opéra de verdure où chantent l'eau et la lumière au milieu des paysages du Périgord Noir" c'est ainsi que Patrick Sermandiras, l'actuel propriétaire, décrit les jardins.

   

Les jardins c'est aussi 7 sources qui alimentent 12 bassins et jets d'eau et 13 personnes dont 6 jardiniers pour leur entretien.
Eyrignac signifie en occitan "là où l'eau coule".

        

Le pavillon de repos date de Louis XV. Au XVIIIe siècle le rez-de-chaussée servait de repos au milieu des jardins et le premier étage était aménagé en Magnanerie, c'est-à-dire destiné à l'élevage des vers à soie. Les cocons étaient ensuite envoyés pour le tissage à Lyon.

Si les jardins sont incontournables, il demeure cependant, un petit hic sur le restaurant, qui est pour moi à éviter. Cher, surtout pour vous servir des crêpes réchauffées. Peu mieux faire !

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